A partir de 1889, en phase de vol, le skieur gardait ses skis en ligne dans l’axe pour diminuer la résistance à l’air. Un siècle plus tard, un skieur bouleverse le saut à ski en plaçant ses skis en « V » ouverts vers l’avant et plus parallèlement. Cela permet donc d’allonger la distance du saut de 10% et d’accroître la superficie en dessous du corps, apportant davantage de portance aérodynamique. Dans le cas où les sauteurs croisent trop leurs skis, la technique dite « en X » est employée, mais celle-ci présente une diminution de portance sur l’air plutôt que la technique « en V ». Le skieur se penche de façon à placer son corps entre ses skis et cherche à obtenir une portance optimale sur l’air. Il se redresse et se repositionne au moment de l’atterrissage. Le skieur écarte légèrement les jambes afin d’obtenir une plus grande stabilité  et pour que ses notes de style soient meilleures il effectue une fente avec les pieds en position dite de « télémark ».